Prime Cart. Le Sanhédrin ne siège qu'un mois du 9 février au 9 mars 1807 et ratifie solennellement les réponses de l'Assemblée des notables. On peut également citer le cas de Michel Debré, haut fonctionnaire de Vichy entré dans le réseau CDLR en février 1943, dont le grand-père paternel était rabbin[269]. Ils participent à la vie communale, votent aux élections pour les États généraux et viennent d'obtenir le droit de se déplacer librement et de résider à Paris[152]. Il ne prend pas cette décision par une compassion tardive mais par un intérêt bien compris car les Juifs, par leur métier de prêteurs, contribuent à l'essor économique du Royaume[61]. Avignon et le Comtat Venaissin, sous administration papale, sont le plus proche refuge pour les Juifs quittant la Provence. Du règne du pharaon Mérenptah (1207 avant notre ère) à nos jours, de la destruction du temple de Jérusalem par Nabuchodonosor à l’élection de Golda Meir, de la création du premier ghetto à Venise à l’insurrection de celui de Varsovie, de la traduction de la Torah en grec à la rédaction du Talmud de Babylone, … Ceux-ci ne sont pas massacrés comme les cathares après la défaite mais le comté de Toulouse passe, après la mort de Raymond VII, sous la possession d'Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. En 1886, Édouard Drumont publie La France Juive, un pamphlet dont François Delpech peut dire[206] : « La première partie … est une longue divagation sur l'opposition Aryen-Sémite. Le but de l’Alliance israélite universelle est nettement indiqué, dès l’origine, dans l’exposé qui accompagne le premier appel : « Défendre l’honneur du nom israélite toutes les fois qu’il est attaqué ; encourager par tous les moyens l’exercice des professions laborieuses et utiles ; … travailler, par la puissance de la persuasion et par l’influence morale qu’il lui sera permis d’exercer, à l’émancipation de nos frères qui gémissent encore sous le poids d’une législation exceptionnelle »[199]. L'édit prononcé par Charles VI précise : « Comme les juifs sont responsables de la famine, avec leur départ nous ne souffrirons plus jamais »[100]. Mes parents le savaient, comme ils me l’ont dit. La France devient alors le premier pays contributeur à l'alya[337]. 305-306, Élie Nicolas, « Le choix patronymique, vecteur d'intégration. Elles contribuent également à envoyer plusieurs dizaines de milliers d'entre eux à la mort dans les camps d'extermination via le camp de Drancy[249]. De même, les Juifs du Pape sont de moins en moins confinés entre les murs des carrières. Voir, le site du judaïsme d'Alsace et de Lorraine, « royaume Très-Chrétien où la foi est illuminée, où n’habite ni Juif ni païen », Gérard Nahon, « Une géographie des Juifs dans la France Louis IX (1226-1270) » dans, Le sobriquet qui permettait de distinguer plusieurs personnes du même nom par une caractéristique physique ou morale, un lieu d'origine, une profession (Le Jeune, Le Riche, Couturier, Dupont) devient au, La source principale de l'ensemble de ce chapitre est. C'est surtout après l'arrivée des Juifs rapatriés d'Afrique du Nord et la guerre des Six Jours, à partir des années 1970, que l'école juive se développe en France. Il sera poursuivi par tous les moyens partout où il se diffuse, en particulier sur les réseaux sociaux qui accordent l’anonymat à la haine. Si les Juifs sont exclus des charges publiques malgré leur qualité de régnicoles, quelques-uns, riches, habitant Bordeaux ou Metz ont exceptionnellement obtenu la citoyenneté française[157]. Les lois et décrets de la Révolution et de l'Empire restent en vigueur. L’histoire des Juifs de France s’inscrit à l’intersection de l’histoire du pays et de celle de la Diaspora juive. En 1010, Alduin, évêque de Limoges[27], offre aux Juifs de son diocèse le choix entre le baptême et l'exil. », « l’impossibilité d’adopter un nom à consonance étrangère », « Je ne pensais pas à l'antisémitisme de Vichy. », « Je crois que la liberté de culte ne permet aucune distinction dans les droits politiques des citoyens en raison de leur croyance. Les besoins sont énormes à partir de 1962, avec l'arrivée des rapatriés d'Algérie, et les constructions, souvent plus fonctionnelles qu'esthétiques, se multiplient. C'est ainsi que le rythme des convois vers l'Allemagne s'amplifie. Les déclarations récurrentes du président iranien Ahmadinejad niant la Shoah et appelant à la destruction d'Israël génèrent une angoisse et contribuent à renouveler le soutien des Juifs de France à l'État d'Israël[301]. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. Je n'ai pas encore pour des raisons d'emploi du temps pu le compulser. Arrivés en Gaule peu après sa conquête par Rome, les Juifs s’y maintiennent sous les Mérovingiens et connaissent une période de prospérité sous les Carolingiens. 1 Histoire pour Chabbath; Yeladim : la Torah pour nos enfants; Fiches pratiques; Beth-Din Maguid Téchouva; Makom Torah ; Chants de Chabbath; Mon compte. J.-C. Selon la tradition juive, ses racines remontent aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob également appelé Israël. Depuis cette époque, on observe une croissance régulière du vote à droite et en 2012, liée aux tensions intercommunautaires et à des positions plus pro-israéliennes de candidats de droite comme Alain Madelin en 2002. André Néher, professeur d'allemand en a témoigné. De l'installation des premiers immigrés qui arrivèrent en Gaule dans les pas des légions romaines, jusqu'au retour des « Pieds-noirs » d'Algérie, les communautés juives françaises ont connu des fortunes diverses. », « beaucoup d’inquiétudes parmi les Juifs français », « les candidats des extrêmes représentent plus de 40 % des suffrages exprimés », « l'aliyah en provenance de l'Hexagone a pour la première fois dépassé celle des États-Unis, où la communauté juive est pourtant dix fois plus importante », « Chaque fois qu’un Juif est injurié, frappé, assassiné sur le territoire de notre République, c’est la nation qui est visée et doit réagir. Pour Jacques le Goff dans son ouvrage Saint Louis, « ces conceptions et cette pratique, cette politique antijuive, ont fait le lit de l'antisémitisme ultérieur. Le grand-rabbin de Colmar, Salomon Klein, compte aussi parmi eux et s'indigne des résolutions de 1856. Ils sont aussi en butte à l'hostilité des populations qui les environnent car une de leurs principales activités est le prêt sur gages. C'est pourtant du rang de ces immigrés que sortent certaines grandes figures, qui vont participer au rayonnement artistique de la France dans le monde : Pascin arrive en France en 1905, Lipchitz et Zadkine en 1909, Chagall en 1910, Soutine en 1912, Mané-Katz en 1913[219]. [213] » Les institutions juives ne s'impliquent guère dans l'Affaire et seul le grand-rabbin de France Zadoc Kahn proteste[214]. On les voit donc s'établir surtout en région parisienne, notamment dans les nouvelles villes de Sarcelles et Créteil, à Marseille, Nice, Toulouse, Lyon et aussi à Strasbourg[284]. En 1937, paraît Bagatelles pour un massacre de Céline, où l'auteur devient prophète de l'antisémitisme : « Qu'ils crèvent, eux, tous d'abord, après on verra ». Selon le recensement de 1866, la France compte 90 000 Juifs (soit environ le double de ce qu'ils étaient au début du siècle) dont 36 000 en Alsace[N 11]. La destruction du Second Temple de Jérusalem en 70 favorise la diaspora de Juifs hellénisés autour du bassin méditerranéen, notamment dans les cités de Grèce, d'Égypte, de Carthage, d'Anatolie mais aussi de Rome. L'antisémitisme gangrène alors la vie politique, en particulier dans les rangs de la Fédération républicaine (droite), dont le groupe parlementaire est vice-présidé par Vallat[232]. Les deux septennats de François Mitterrand sont marqués par l'ambiguïté. En outre, c'est sous sa présidence que la France peut organiser les procès de Klaus Barbie puis de Paul Touvier, grâce à l'obstination de Serge et Beate Klarsfeld. Après cet attentat, les actes antisémites flambent, particulièrement à Paris, en Île-de-France, en banlieue lyonnaise et à Marseille. Le désir de garder leur nom adopté pendant la guerre, de se prémunir de tout regain d'antisémitisme, de favoriser une intégration ou de simplifier des noms difficiles à prononcer ou à écrire, ont motivé la démarche de ces familles. En juin 2014, l'enlèvement de trois adolescents israéliens, retrouvés morts le 30 juin, soulève une grande émotion dans la communauté juive française. Comme la révocation de l'Edit de Nantes qui condamne les protestants à l'exil en 1685, cette décision est pour l'historien Siméon Luce, un désastre pour la France et sa vie économique[87]. Le CDJC est à l'origine du mémorial de la Shoah. Il décrit ce qu’était la vie des différentes strates sociales. Mais je voulais le prêter. Partout où il se déploie, il sera démasqué et puni. Quant aux Juifs bordelais, ils bénéficient de toutes les libertés des sujets du roi. Ces massacres sont rappelés dans la liturgie juive comme Gzeirot Tatnav (גזירות תתנו). Elles furent plus ou moins importantes suivant le nombre et la fortune des diverses communautés juives […]. Le gouvernement a délégué trois commissaires : Molé, Portalis fils et Pasquier. De nombreuses autres controverses ont lieu durant le règne de Saint Louis, chaque fois aux risques et périls des Juifs[70]. Mais la paranoïa de Staline ainsi que son antisémitisme ont empêché sa publication. Depuis Blois et les Rendez-Vous de l'Histoire, nous sommes en compagnie des historiens Pierre Savy et Audrey Kichelewski, qui publient une nouvelle "Histoire des Juifs, un voyage en 80 dates de l’Antiquité à nos jours", une épopée s’étalant sur trois millénaires d’Histoire mondiale. En fait, avant même son accession au trône, Philippe le Bel a compris l'intérêt qu'il peut tirer des Juifs. C'est ainsi qu'ils empruntent probablement la voie maritime et fluviale (notamment la vallée du Rhône) pour s'établir dans le Sud de la Gaule sous administration romaine[7]. Cela coûte la vie à l'auteur supposé de l'attentat de Sarcelles[360]. »[361] Le président français assure que l'antisémitisme « sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots. En août 1934 eut lieu un pogrom à Constantine, et en 1938, le Parti populaire français, parti de Doriot, remporta partout en Algérie un grand succès sur le … L'immigration d'Afrique du Nord approfondit les liens de la communauté juive avec Israël. En zone non occupée, à partir d'août 1942, les Juifs étrangers ou apatrides qui avaient été déportés après l'armistice dans les camps de réfugiés du Sud-Ouest de la France, comme celui de Gurs, sont à nouveau arrêtés et déportés dans des convois à destination de la zone occupée, puis des camps d'extermination en Allemagne et en Pologne[250]. Ces immigrants parlent yiddish et sont pour la plupart ouvriers ou artisans. Les estimations du Consistoire indiquent 60 000 Juifs en France en 1882 et 71 000 en 1897. Il enseigne à Rashbam et à Rivam, ses petits-fils, et à Simha ben Samuel de Vitry, le compilateur du plus ancien Mahzor encore conservé, le Mahzor Vitry[34] ; il est à l'origine de l'école des tossafistes qui fait jusqu'au XIVe siècle la réputation du judaïsme français. À Strasbourg, les Juifs sont attaqués en 1146 après le prêche de la croisade par un moine appelé Radulph[52]. Avec ses écoles qui donnent une éducation juive et profane, l'Alliance israélite universelle donne, pendant plus d'un siècle, une culture juive et française à des milliers de jeunes Juifs du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient[200]. En 1278, les Juifs de Toulouse enterrent un chrétien converti au judaïsme dans leur cimetière. L'égalité juridique entraîne l'assimilation de nombreux Juifs qui peuvent oublier en peu de générations toute pratique du judaïsme. En 1856, les grands-rabbins acceptent effectivement la réduction des piyoutim, la prédication en français et l'orgue[201]. La Savoie ne fait pas partie du Royaume. Article détaillé : Origines des Juifs d'Afrique du Nord. Certains dans l'entourage de Napoléon, tels Louis de Bonald ou Mathieu Molé, prônent des mesures d'exception contre les Juifs, alors que les libéraux demandent seulement l'application de la loi existante. À partir de là, on ne trouve plus trace de Juifs dans l'histoire savoyarde, sauf à Chambéry où une petite communauté aurait existé jusqu'au XVIIIe siècle[84].